Pour se mettre en appétit !
Il n'y a pas à dire, la dissection, ça donne faim!
Voici une belle recette que je tiens de l’amie de la cousine de mon grand-oncle Ferdinand, qui avait la fâcheuse manie de cuisiner les bestioles que le chat avait soigneusement enterré un peu partout dans la ferme. Ces... bouts de viande avaient donc un aspect fort peu séduisant, mais on reconnaissait partout dans la contrée le goût exceptionnel du faisandé, qui faisait gagner chaque année à cette ferme le prestigieux concours des ragoûts de Blandu-la-Fiole. Je tente donc ici de reconstituer -de mon mieux- cette qualité de viande inoubliable, même si l'éminente cuisinière a malheureusement emporté ses petits secrets avec elle …(merci à Fourquemin et Dieter )
«Despeciez-le par petites pièces, puis le mettez pourboulir une onde, puis le frisiez en sain de lard, et frisiez avec des oignons menus minciés et cuis, et deffaites du boullon de boeuf, et mettez avec macis, percil, hysope et sauge, et faites boulir ensemble.»
Brouet de Lapin à l’ancienne
-un lapin fraîchement tué, si possible
-oignons, huile, saindoux, cancoillotte, deux gousses d’ail
-poireaux, pois mange-tout, et c’est tout, parce que comme disait l’autre, les légumes c’est chiant à cuire
-sel, poivre, ciboulette
-eau-de-vie cachée au fond du placard et oubliée depuis longtemps
Enterrer le lapin au fond du jardin, à l’abri des bêtes sauvages et domestiques (si besoin construire un enclot, ou utiliser le vieux clapier qui ne servira plus) et l’oublier un mois bien plein. Aller chercher la bête, en pensant bien à se couvrir ses narines d’un linge humide, pour atténuer les odeurs.
Décoller la peau (elle part toute seule en petits lambeaux noirâtres), puis trancher les oreilles et les offrir au chien. Retirer les bouts verts de l’animal (viande peu comestible, à éviter de donner au chien) puis faire mariner le reste dans l’eau de vie, pour éliminer toute trace de parasites qui aiment généralement ce genre d’endroit.
Mettre au fond d’un grand chaudron une petite louche d’huile et un gros morceau de saindoux (s’il est frais, c’est encore mieux). Y faire revenir le bête, sans oublier les abats, les oignons, l’ail et la cancoillotte.
Faire flamber avec le reste d’eau-de-vie. Ajouter les aromates, et faire revenir le tout pendant deux bonnes heures. Eloigner le chat de la préparation, et s’il s’approche trop, vous pouvez également le jeter dans le chaudron, il apportera de la douceur à cette viande parfois un peu forte.
Faire cuire à part les légumes et les placer soigneusement dans un plat pour former un lit . Déposer délicatement le brouet sur les légumes.
Déguster cette merveilleuse recette entre amis, et bon appétit !
Globuls
Contribution des amis !
Bonsoir,
Agnès m'a proposé sa participation à l'expansion de la connaissance scientifique.
Les soeurs Gudul sont bien sûr prêtes à examiner les documents scientifiques proposés par leur entourage !
Donc, c'est chose faite, voilà les LEZARDS VERTS !!
L'artiste-photographe-scientifique tient à préciser que ces belles bêtes sont napolitaines.
Lily
Quand un acide et une base décident de prendre un bain
Mais que s'est-il donc passé?
Les explications du professeur Chalumeau:
"Les gouttes de vinaigre entrent en contact avec le
bicarbonate de soude. Cela provoque une réaction chimique qui conduit à
une émission de dioxyde de carbone. Rapidement, le gaz ainsi créé
s'agrège en bulles qui s'accrochent qur les gouttelettes de vinaigre.
Le volume de ces bulles augmente jusqu'a ce qu'elles remontent,
entraînant avec elles les gouttelettes. Une fois arrivées à la surface,
les bulles éclatent.
Résultat: débarrassées des bulles les petites
gouttes de vinaigre redescendent dans l'huile. Et le manège recommence,
jusqu'à disparition du vinaigre."
Source du texte: Science et vie junior, n° 165, juin 2003
Une expérience inédite et rare
Comme l'indique le titre, présentation d'une expérience très très rare
(en tout cas, dans le labo des soeurs Gudul): la COUTURE !
In exclusivity, vous allez nous voir en pleine action.
Attachez vos ceintures, c'est parti !
Même pas honte ! Pis d'façon, c'était dans notre folle jeunesse, il y a au moins... 10 mois de cela !
Les soeurs Gudul
Que faire un jour de grand mauvais temps ?
Voici l'expérience machiavélique à l'origine de cette page
internet...accorchez-vous, braves gens, vous allez voir ici et maintenant la
véritable personnalité des soeurs Gudul...MWAHAHAHAHAHAHA !!
indice 1: on n'a pas fait mal à cette tit' bête, meuh non
indice 2: ce n'est PAS une vivisection ( ;-) à Papa )
indice 3: y'en a pas
Vous ne trouvez pas?
Bon, on vous donne un dernier indice:
Mais NOOOON, on va pas étudier l'influence de la présence d'une colonie de lapins sur une population de pissenlits ...
On va étudier l' intérieur de la bête !
C'est là que le pissenlit entre en jeu. Notre question était: "Mais pourquoi donc, quand un lapin mange du pissenlit, il ne se transforme pas lui même en fleur jaune ??"
Alors voilà... on lui a ouvert le ventre...
La dissection
Alors voilà.
Nous avons d'abord déshabillé la bête. C'est dommage, on n'a pas de photo de ce moment là.
Par contre, vous allez pouvoir regarder -
en exclusivité - la bête sans ses oreilles.
Pas très ragoûtant...
Mais attendez la suite !
Il faut commencer par ouvrir l'abdomen depuis le bas vers le haut. Puis, au niveau des pattes,inciser et épingler la paroi.
Ensuite, la tâche la plus pénible - et la plus longue - commence : dérouler tout le tube digestif.
C'est long, mais c'est aussi ... puant.
Pour dérouler l'intestion grêle, il faut déchirer le mésenthère (tissu adipeux où on voit une grande vascularisation)...
... jusqu'à tout dégager.
Quand tout le système digestif est bien étalé, ça ressemble à ça:
Voilà, ce ne sont que des vues générales de la dissection. Dans la prochaine note, nous vous présenterons en détail le voyage extraordiaire d'un bouquet de pissenlit dans ce parc d'attraction !
Gros plans !
Comme promis, voici les détails de la dissection !
Le début du début : la bouche, et donc ... la langue ! Biiiiii
On aperçoit ensuite l'oesophage, sous la trachée:
L'oesophage débouche sur l'estomac.
Si on l'incise, voilà ce qu'on voit.
et même plus précisément (pour les passionnés !)
Et le voyage continue !
Notre ami le pissenlit (ne l'oublions pas !!) avance ensuite dans l'intestin grêle...
Tout le long de cette portion, on observe une grande quantité de petits vaisseaux: les nutriments passent dans la sang !
(C'est comme ça dedans)
La bouillie passe par l'appendice
(cul de sac !!).
(Là, ça commence à puer vraiment.)
Puis par le gros intestin.
On aperçoit la formation des crottes.
(des selles, très chère, nous sommes scien-ti-fiques !)
Sortie immédiate par l'anus. (on aperçoit la vessie, petite poche translucide)
Lily & Globule
Ca bouge dans les Alpes!
La vie trépidante du balanin
Je suis sûre que vous attendiez avec impatience de savoir ce que deviennent vos petits amis.
Et bien ils ont intégré leur maison tout confort:
En fait, quand ils sont assez gras, ils se laissent tomber de leur fruit, pour aller faire leur nymphose dans un cocon en terre.
Alors les châtaignes ici, c'est pour la déco :-)
Malgré tous ces soins, pas sûre d'arriver à quelque chose quand même... Je viens de lire sur un forum www.insecte.org que les larves de balanins rentrent en diapause (une grosse hibernation en quelque sorte) de longueur à peu près imprévisible... Pour le balanin du noisetier, c'est 2 ans, alors à quoi s'attendre pour ceux là ??)
Lily